Mars 2015 – KABOUM – Les images

A Kosovo & Albania Bimbim Outdoor Ultimate Mission…

Pour le résumé, c’était ci-dessous.

Pour les images, c’est par ici : une jolie vidéo…

Et 3 albums photos sur Facebook…

Partie 1 : Autour de Valbona, Albanie
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10153827370523065&type=1&l=0e96c87a89

Partie 2 : Raid Valbona – Vusanje – Thethi – Valbona, entre Albanie et Monténegro
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10153830102973065&type=1&l=f11a999825

Partie 3 : Prizren & Bresovica, Kosovo
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10153833570948065&type=1&l=c9d82734b1

Hiver 2014-2015 : Bilan à mi-parcours

Et cet hiver 2014-2015, qu’est-ce qu’on en dit ?

Il fait froid, enfin ça dépend. Il y a de la neige, enfin pas trop, enfin ça dépend.

Le bilan à mi-parcours en ce dimanche pluvieux où la pratique du ski est sans objet !

 

Episode 1 : Novembre 2014, la Savoie tient toutes ses promesses

Cela fait des années que l’on n’avait pas ouvert la saison aussi tard. Complètement sec jusqu’à mi-novembre, l’hiver se décide finalement à recouvrir un peu les cailloux de neige fraîche.

C’est Pauline, Arthur, Marco et Cédric qui ouvrent le bal le 8 novembre, profitant que le reste de l’équipe soit expatrié en Eure-et-Loire pour le mariage de Nane.

Résultat, de la poudreuse et des virages carte postale à Valfréjus, voir l’article correspondant.

C'est partiii !

C’est partiii !

La Haute-Maurienne est et reste le seul endroit de Rhône-Alpes où il y a de quoi faire, alors on remet ça avec une équipe élargie le week-end suivant, cette fois tout au bout de la vallée, au-dessus de Bessans.

C’est toujours de la bonne neige qui nous attend, mais la sous-couche n’est pas des nôtres, et les semelles en pâtissent. Il va falloir en remettre ! Voir article.

la sous-coouche !

la sous-coouche !

Fin novembre, c’est le rendez-vous annuel et officiel d’ouverture de la saison de ski : le Ski Force Winter Tour à Val Thorens. La neige n’est qu’un prétexte pour se retrouver tous autour d’une demi-meule de raclette et de cuillerées de vodka-tabasco :/

La neige fraîche peine à recouvrir les (nombreux) cailloux de Val Tho, mais on s’offre finalement de belles descentes, non sans utiliser les peaux de phoques pour atteindre la combe W de l’Aiguille de Péclet.

Aigulle de Péclet

Aigulle de Péclet

 

Episode 2 : Décembre 2015, tristesse des conditions

La disette continue, début décembre est consacré à la pratique… du VTT !

Mais on sait la Haute-Maurienne ne nous déçoit jamais et daigne recevoir ses dizaines de centimètres de powpow réglementaires. C’est donc une belle brochette de bimbims et de poneys qui va tracer des pentes vierges au-dessus du lac du Mont-Cenis le week-end suivant.

Et rebelote le week-end suivant avec « de la peau » au-dessus des domaines de Valfréjus et de Val Cenis. Tout à fait validé, mais la neige est changeante et peu abondante…

Séchitude de la vallée.

Séchitude de la vallée.

Le Grand Argentier

Le Grand Argentier

Puis continue la descente aux enfers… La neige ne tombe pas, la Haute-Savoie est toute verte, à tel point que l’on s’adonne… à la randonnée pédestre… En plein mois de décembre. Du jamais vu de mémoire de bimbim.

Le Parmelan, 1800m, fin décembre :(

Le Parmelan, 1800m, fin décembre 😦

 

Episode 3 : Nouvel an 2015, à la découverte de l’Ubaye.

On avait prévu ce séjour de longue date, alors qu’importe les conditions, rdv dans un gîte calé à Saint-Paul sur Ubaye avec un bon petit groupe. Au pire on passera nos journées à jouer à Seven Wonders.

Au programme plein de ski de randonnée dans un massif méconnu et sauvage (où à part Vars-Risoul, les stations de ski sont fort peu nombreuses !).

Le Père Noël a ramené une bonne dose de neige dans sa hotte, ce n’est pas les touristes coincés sur les routes des Alpes qui diront le contraire. Cela rend les conditions quelque peu délicates, mais chaque jour amène sa belle sortie sous une météo des plus clémente (mis à part les -1000°C du premier jour).

Un chouette résumé en vidéo par ici :

Good Ubaye 2014 from Remigrec on Vimeo.

 

Et quelques photos avec du ciel bleu dedans.

J1 - Vallon de Mary au-dessus de Maljasset

J1 – Vallon de Mary au-dessus de Maljasset

J2 - La Grande Combe

J2 – La Grande Combe

J3 - Crête de l'Eyssina

J3 – Crête de l’Eyssina

J4 - Les pentes de l'Eyssiloun au coucher du soleil.

J4 – Les pentes de l’Eyssiloun au coucher du soleil.

J5 - Couloir N de la Tête de Moïse

J5 – Couloir N de la Tête de Moïse

J6 - Viraysse, garde à vous !

J6 – Viraysse, garde à vous !

On reviendra !

 

Episode 4 : Janvier 2015, back to the powpow

Back to the powpow, mais pas tout de suite tout de suite !

Reste un nouveau week-end sans neige et donc sans ski début janvier, dur dur.

Mais ensuite, tout s’accélère. D’abord 60cm de poudreuse mi-janvier. Du coup c’est dangereux, mais cela ne nous empêche pas de nous faire bien plaisir sur les pentes douces de l’Aiguille de l’Epaisseur.

Faire sa trace.

Faire sa trace.

Sur cette photo se cache un monoski.

Sur cette photo se cache un monoski.

 

S’en suit un week-end de transition où on cherche quelques pentes à tracer entre la Sambuy et Sommand Pras-de-Lys.

"Freerando" à la Sambuy

« Freerando » à la Sambuy

 

Et ce qui devait arriver arriva : des mètres de poudreuses s’abattent sur la Haute-Savoie (et oui, on a le droit d’utiliser le pluriel à partir de 2). La météo est abominable et le risque d’avalanche à 4/5, donc pas de questions à se poser : sapins en station. La Bim Bim Team quadrille alors tous les spots secrets à sa disposition. Les petites stations familiales sont particulièrement prisées 🙂

Un aperçu en vidéo :

Une RTT très bien posée from Remigrec on Vimeo.

 

Gets !

Gets !

Un télémark se cache sur cette photo.

Un télémark se cache sur cette photo.

Tout plein de poudreuse !

Tout plein de poudreuse !

United Colors Of Bim Bim Team

United Colors Of Bim Bim Team

La journée de l'année ?

La journée de l’année ?

Un de nos coins à champignons.

Un de nos coins à champignons.

 

Episode 5 : Février 2015, la météo se joue de nous.

La neige est là et bien là, elle se stabilise au fil des jours, on peut reprendre la rando. Seulement voilà, la météo se moque de nous en offrant des semaines magnifiques et des week-ends tout pourris.

On fait dans la petite cabane en Belledonne (un topo skitour par ici)…

Cabane du Chazeau, spartiate.

Cabane du Chazeau, spartiate.

Bon, on a quand même de belles éclaircies !

Bon, on a quand même de belles éclaircies !

 

…ou dans le fat gîte en Lauzière.

Oh la belle tablée !

Oh la belle tablée !

Grand Pic de la Lauzière, une brève incursion au-dessus des nuages

Grand Pic de la Lauzière, une brève incursion au-dessus des nuages

 

Mais rien n’y fait, le brouillard s’accroche. Dernière sortie en date en Chablais, avec pour particularité le plus gros brassage de l’histoire.

Quelques détails par ici.

La guerre des tranchées.

La guerre des tranchées.

 

Ok la météo, tu veux jouer ? Si c’est comme ça, on se casse en Albanie !

Huhu.

7 décembre 2014 : la Saintélyon

Par Arthur, Brize et 14000 autres

Pendant que certains étaient tranquilement au-dessus des nuages en Haute Maumau quelques irréductibles avaient pris le pari d’un début d’hiver sec pour prolonger un peu la saison de trail… Envie de revanche pour certains après le calvaire de l’an dernier, défi pour d’autres, fun pour les participants, folie pour les externes… Les points de vue divergent (« Et dix verges c’est énorme! » P. Desproges) !

Rendez-vous au parc des expositions de Sainté avec quelques collègues et Brize, on discute pour évacuer la pression et hop direction la ligne. Je me retrouve dans le 50 premiers mètres derrière la ligne à hésiter à partir avec la première vague ou non, voyant que la plupart des pimpims autour de moi ne vont pas respecter les vagues, je me résouds à partir direct. Il me faudra bien les 5 km de plat pour laisser les gens qui n’ont pas pris la bonne vague et retrouver les gens qui courent vraiment. La suite est assez simple, quand tu es entouré de gens qui courent et bien tu ne veux pas être le seul pimpim à marcher du coup hop tu suis le rythme et l’adage : « Je pars à fond, j’accélère et je finis en sprint ». Je squizze le premier ravito et me retrouve dans les pas d’une féminine qui envoie du steak du coup je suis le rythme (mi orgueil, mi confort de ne pas réfléchir au rythme) et les km défilent jusqu’à ce que je me rende compte qu’en fait la féminine n’est autre qu’un homme…

Un peu déçu mais au moins il aura fait un bon lièvre, je passe à Sainte Catherine (27km 729m d+) où j’espérais être en 3h, prends une tranche de pain d’épices à la volée après avoir entendu le speaker dire mon nom et annoncer le passage de la première féminine et je continue. En sortant de Sainte Catherine je me permets de demander à des passants l’heure qu’il est vu que je n’avais pas de montre, réponse 2h20, je suis un peu en avance…

C’est là que commence le contre la montre et la vraie lutte, les jambes sont lourdes mais la promesse d’un bon temps fait tenir et il ne reste plus qu’un marathon… Mention spéciale pour les organisateurs, le paneau « Distance à l’arrivée : 45km » doit être nominé dans la catégorie des panneaux les plus déprimants du monde…

Les check points s’enchainent et le rythme faiblit petit à petit mais le nombre de dépassement reste raisonnables, c’est dur pour tout le monde. Premier vrai arrêt ravito à Soucieu (50km 1330 d+, 4h43), le temps de checker le classement, de prendre une soupe, un coca, deux tucs et de remettre un peu d’eau et c’est reparti. Même concept à Chaponost (60km 1538 d+, 5h55) sans l’eau mais avec un petit bonus Pepsi Max, je traduis, Pepsi sans sucre… Le mec qui s’est dit qu’il fallait mettre du pepsi light au ravito… On va dire qu’il « think out of the box », il devrait faire du conseil 😉

Les derniers km sont longs mais la fin est proche et le temps s’annonce bon, il fait encore nuit noire, les panneaux n’indiquent plus qu’un chiffre et enfin la descente sur Lyon et le petit footing jusqu’au palais des sports de Gerland. Les jambes déroulent mais je me fais quand même doubler par un concurrent en sprint, je cris et le redouble à l’entrée du palais des sports, juste le temps de l’entendre dire un petit « oh non » en me voyant le doubler et la ligne est là.

Bilan 72km, 1800m d+, 7h17:18 de souffrance, 138e au scratch, une semaine avec une cheville et un genou en moins, une bonne revanche sur l’année dernière avec 3h33 de moins.

Brize finit heureux dans la matinée, un beau challenge relevé !

C’est bon j’ai un temps correct à la Saintélyon, l’année prochaine ce sera ski !

 

 

7 décembre 2014 : Powpow en Haute-Maumau

Par Rémy, avec Greg, Flo, Bart-S, Laure, Cédric, Cherpa, Cédric, Pauline, Jérèm, Charlotte, Mat, Anni & Ben 

Difficile de se motiver en cette fin d’automne morose et peu enneigée… Malgré tout, il semblerait que la Haute-Maurienne se soit faite bien arroser cette semaine. Alors même si c’est loin, même si la météo est incertaine, on réussit à se stimuler mutuellement pour faire quelque chose de notre dimanche. Un genre de collective… Et un genre de poudreuse…

 

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15-16 novembre 2014 : Du trail et du ski

Le trail :

Après une participation l’an dernier qui m’avait laissé un goût de reviens-y, me voici de retour à Sathonay-Village pour cette course des irréductibles. L’impression est la même : une organisation associative et sympa, une ambiance conviviale et familiale, un parcours sympa et un crépuscule qui permet de bien se mettre en jambe pour la saintélyon (#spoiler). Sachant que le lendemain nous réservait du ski, je me suis contenter du 13km cette année, mes acolytes PE, Maurice et Raph s’alignant eux sur le 22km. Au final une bonne course bien roulante, une sympathique 3e place et un plein de confiance pour la saintelyon (#re-spoiler). On reviendra !

Le ski :

Réveil à 5h20 pour rendez-vous avec Rémy, Brize et Marco à la ferme, la décision finale de la destination se fera 1000m avant la sortie Valmenier : on va en Haute-Maurienne voir ce que Pauline nous a encore concocté de beau ! On se gare sur la route d’Avérolle et on pousse un peu grâce à Cédric (merci). Passage à côté du refuge et on se dirige vers le col de la Bessanèse en se disant qu’on verrait bien ou on irait. Montée jusqu’à la dent du Collerin et belle vue sur la plaine du Po.

Pour le reste je cite Brize :
« Première sortie de l’année pour certains deuxième pour d’autres, semelles à peine éraflée pour certains, bien trouée pour d’autres… les impressions des participants sur cette sortie ont été donc assez variées à la fin de la journée.

A mon humble avis, une bonne sortie de reprise, une incursion à 3300, des zones de bon ski, pas mal de zones de ski sur des œufs. Beau soleil le matin, belle vue sur l’Italie, et pas croisé un chat (ça change du printemps dans le secteur). Bref, bien content. »

Retour à la voiture et accueil crèpes de Cédric (re-merci), au top !

 

Vivement les prochains weekends !

8 novembre – C’est la reprise

Par Arthur

Après un été plus ou moins ensoleillé, les premières neiges se sont faites attendre… Mais finalement une belle perturbation la semaine dernière et grand beau prévu pour samedi, on en profite pour essayer d’aller voir ce que ça a donné avec Marco. Pauline et Cédric se joignent à l’idée et nous sortent un plan à Valfréjus de derrière les fagots… le bon plan!
Y a pas à dire, la maurienne on aime bien!
Belle journée pour commencer la saison, en espérant que les suivantes soient aussi bonnes!

Merci Paupau pour le plan, Cédric pour le 4×4 et Marco pour les photos!

Touriste 1

Touriste 2

La fine équipe

Pointe de Fréjus

Youhou 1

Sourire

Youhou 2

Youhou 3

Youhou 4

 

Agua na Boca : récit d’une journée d’escalade à Rio

J’avais pain (Pao), endives (endivias) et sucre (açucar) à caler dans un titre, mais j’y suis pas arrivé donc j’ai tenté un effet de style protéiforme 🙂

De passage à Rio avec Laure, au début de nos vacances, je compte bien assouvir une envie née il y a 7 ans lors de mon précédent passage au Brazioul : grimper le Pain de Sucre!

Le coup était évidemment prémédité, et nous avons donc tout le matos nécessaire dans nos sacs. Un petit coup de bus depuis le (feu) fatou appart’ de Chloé – merci pour l’hébergement!!! – et nous voilà au quartier d’Urca entre océan, mer et rocher, direction la voie des italiens (si vous voulez les topos vous êtes grands hein : suffit de chercher sur C2C).

Malgré ses cotations à la limite de notre modeste niveau, nous avons finalement préféré cette voie à une autre moins dure en apparence (Iamenja) mais avec un itinéraire plus tortueux – en témoigne la vidéo trouvée la veille sur le net montrant un groupe de brésiliens sortant à la nuit à la frontale après s’être perdus au milieu des plantes grimpantes 🙂 Et puis grimper à l’aplomb du téléphérique, c’est la classe!

Un approche rapide en forêt, qui permet de croiser quelques singes et reptiles, puis 6 très belles longueurs sur ce rocher si caractéristique du Brésil – dit le rocher à grattons qui fait mal aux pieds mais pas aux bras. Les points ne sont finalement pas si espacés que ça (c’est typé « montagne » quoi, mais sans plus) et la grimpe et la vue valent largement le déplacement du matériel. Extra!!!

Une ascension sans encombre, donc, si ce n’est une légère modification d’itinéraire en milieu de voie dans ce qui devait être la longueur facile:

« – c’est pas du 4c ça, si?

– non, je me suis planté, on est dans la variante en 6a ^^

– ah, bah je fais un pied-main sur le clou alors! »

Arrivée juste sous la plateforme du téléphérique, tel des alpinistes sortis de l’arête des Cosmiques à l’Aiguille du Midi devant les japonais, avec en récompense la descente en télé offerte. Une affaire.

La région de Rio (Parcs de Tijuca, Itatiaia, Serra dos Orgaos) compte des dizaines (centaines) de grandes voies tout aussi chouettes. De quoi facilement remplir un trip grimpe, arrosé de caïpirinhas agrémentées de coxinhas!

Tudo bom 🙂

Après L2, c’est gagné!

Presque plus sympa qu’une séance au mur de Champagne.

Le téléphérique, c’est surfait.

La face

Sous les rochers, la plage.

Itinérance sur des chemins au soleil

Par Laure et Fabien

L’itinérance à VTT, c’est le pied.

C’est à partir de ce postulat maintes fois vérifié que nous ressortons les porte-bagages spécial VTT éprouvés 5 ans plus tôt (déjà !!!) sur notre rocambolesque traversée Modane – Chamonix.

Cap vers le Sud cette fois, à l’aide de nos fidèles montures – les Rockriders 8.2 – et de nos amis avec qui nous avions déjà rapidement flirté : les Chemins du Soleil.

L’itinérance à VTT, ça commence quand même par des sacrifices : il faut arriver à faire tenir toutes les affaires sur des portes bagages dont la solidité est incertaine et dans des sacs à dos pas trop gros. Adieu donc les 500g de cacahuètes réglementaires (remplacées par 100g seulement !) et les matelas, et bienvenue aux duvets  « Risk +15°C ».

 1ere étape : (Lyon -) Veynes – Barcillonette – 20 km, D+400m

Départ en début d’aprèm de Lyon et arrivée à 18h à la gare de Veynes, il fait grand beau, chose presque incroyable en ce mois d’août !
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Le périple commence avec la nouvelle passion de toute la BBT : une portion de vélo sur route, avec un mini col à passer sur la D20 toute choupi pour rejoindre notre 1er bivouac.
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On se trouve un petit champ IDEAL quelques centaines de mètres avant Barcillonnette, on se fait cuire des chipolatas pendant que les sangliers rentrent dans la forêt et on passe cette première nuit tant bien que mal par 8°C (cf. la température Risk de nos duvets).
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 2ème étape : Barcillonette –Sainte Colombe – 60km – D+1700m

Bien contents d’avoir trouvé un emplacement à l’Est pour profiter des premiers rayons du soleil, on plie rapidement bagages et on retrouve après quelques coups de pédales le balisage rouge qui ne nous quittera (presque) plus jusqu’à Draix.

D’entrée on retrouve tous les ingrédients du parcours : des montées sur pistes roulantes et des descentes sur single plus ou moins techniques. Il n’y a qu’à faire chauffer les cuisses en montée, rester à l’affut du balisage et gérer sa conduite en descente !
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Le passage du Pas de Roche Courbe est technique sur quelques mètres seulement et ensuite ça déroule. RAS techniquement sur le reste de l’itinéraire.
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Pic-nic en mode panini-frites au bord du lac artificiel du Riou (merci EDF), puis c’est l’heure du choix. Car oui, ce qui est bien avec moi, c’est que globalement y a toujours le choix sur les itinéraires (huhu). Et là, nous avions le choix entre une option à la cool et une option aventure: « On a le choix hein ? Mais bon, sur l’option aventure, dans le topo ils disent que c’est la plus jolie partie sur des beaux singles en crête, alors que dans l’option cool, on reste en fond de vallée sur de gros sentiers ». Voila comment un choix n’en est plus vraiment un, et que Laure se fait embarquer sur la 2ème option qui consiste à rejoindre l’autre itinéraire des Chemins du Soleil (le Grenoble – Sisteron au lieu du Valence – Gap – Sisteron) au niveau d’Orpierre via quelques kilomètres de route seulement à partir d’Eyguians 🙂

Ce choix aurait cependant pût tourner court puisque un de mes pneus s’est éventré dès les premiers mètres. Heureusement il y a à Eyguians un magasin de motos qui a également tout ce qu’il faut pour les VTT (attention en revanche le réparateur indiqué dans le topo des chemins du Soleil à Orpierre a fermé cette année).

Il y a aussi une très bonne charcuterie qui fait des petites chipolatas au piment d’Espelette tutti frutti parfaites pour accompagner la semoule au diner.

VTT réparé et repas du soir empaqueté, la montée jusqu’au col de Benayes passe crème. On trouve un emplacement de bivouac nickel quelques mètres après que l’itinéraire ne quitte la piste forestière descendant sur Sainte Colombe. Seul bémol, c’est orienté Nord-Ouest et on s’est bien caillé !
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 3ème étape : Sainte Colombe – Peipin –55 km – D+ 1400m

Cette fois on a pas les rayons du soleil pour nous réchauffer, mais une bonne petite montée jusqu’au point 1199m de la montagne de Chabre : un raccourci astucieux qui permet de s’offrir une super descente en single à flanc de montagne directement jusqu’au col de la Croisette, évitant ainsi de passer par le col Saint Jean.
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La partie ludique se poursuit ensuite sur les Chemins du Soleil jusqu’à Barret sur Méouge.
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La portion suivante mérite ses quelques suées : la montée au Pic de Saint-Cyr et le portage final sont largement compensés par la superbe descente sur la crête puis dans la forêt jusqu’aux gorges de la Méouge. Très probablement la plus belle section de ces 5 jours !
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Le temps d’oublier toute notion de solitude durant le pic-nic et la baignade dans la Méouge (moult vacanciers tatoués et très bronzés, verre de pastis à la main, pas de doute on est dans le sud), et on se remet en selle : il reste encore du sentier pour rejoindre Sisteron, et comme on n’a pas vraiment pensé à réserver de gîte pour un 15 août, on gagne même la chance de prolonger la journée d’une section jusqu’à Peipin J

Passage à Sisteron pour la traditionnelle pinte de bière de toute traversée VTT qui se respecte et on affronte ensuite joyeusement la dernière section de la journée pour atteindre Peipin ou se trouve notre gîte.

Le gîte la Fenière ne fait d’apparence pas rêver au milieu d’une zone industrielle à quelques centaines de mètres de la nationale, mais nous avons eu un accueil et des digestifs au top avec Raymond et Denise et leurs supers gnoles au thym et à l’hysope (bon pour les mollets qu’il disait…).

4ème étape : Pepein – La Treille –  35 km – D+ 800m

Reveil avec un certain mal de tête…On s’en fout aujourd’hui c’est tranquille !

Enfin tranquille, c’était sans compter sur la section la plus incompréhensible de cette partie des Chemins du Soleil : 4 km forts peu roulants (= de portage-poussage) dans une pinède même pas jolie en sortie d’Aubignosc, on a pas compris et on a bien pesté !

La suite de l’étape est cadeau mais pas (w)ouf’(w)ouf’ avec du plat, une montée tranquille-mimile au col des Pénitents et une descente pas super intéressante sur piste jusqu’à Mirabeau. Cette section en 3 mots : aride, piste, mof.
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On arrive ainsi frais comme des gardons au « Jurameau », LE village de toute la famille Juramy qui nous accueille à bras ouvert pour un après-midi et une soirée d’ode à la gastronomie !

5ème étape : La Treille – Draix – 50 km – D+ 1200m

Le ventre bien remplis, on roule gentiment jusqu’à Dignes.

On décide de shunter une portion qui semble peu roulante et on monte à Entrages par la route (le vélo de route : l’avenir de la BBT on vous dit !).

L’itinéraire est ensuite très joli dans ces fameuses « Te’’es Noi’es ».
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Rapide passage par Arcail, où le café du Couar sur lequel on comptait pour nous ravitallier en houblon est malheureusement fermé malgré plusieurs tentatives de tintage de clochette.
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On remonte en selle un peu déçus et on stoppe finalement les machines à la sortie de Draix, dans un emplacement encore maxi coussinet pour le bivouac, et on se souvient avec nostalgies des repas précédents en inaugurant l’alimentation à base de lyophilisés.
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On reviendra dans quelques années pour poursuivre jusqu’à Nice !

6ème mini-étape : Draix – Dignes – 14 km – D+ 0m

La portion sans intérêt sinon que de récupérer des transports en commun pour rentrer sur Lyon. Attention : les cars régionaux facturent 6,5€ par VTT en soute. On aurait préféré les mettre dans une pinte de bière avec quelques cahuètes J