Par Rémy, avec Greg, Flo, Bart-S, Laure, Cédric, Cherpa, Cédric, Pauline, Jérèm, Charlotte, Mat, Anni & Ben
Difficile de se motiver en cette fin d’automne morose et peu enneigée… Malgré tout, il semblerait que la Haute-Maurienne se soit faite bien arroser cette semaine. Alors même si c’est loin, même si la météo est incertaine, on réussit à se stimuler mutuellement pour faire quelque chose de notre dimanche. Un genre de collective… Et un genre de poudreuse…
Direction la Pointe du Lamet, au-dessus du Lac de Mont-Cenis. Déjà, la montée au Col éponyme est remplie de poudreuse. Une fois n’est pas coutume, Cédric nous fait profiter de son 4×4. Mais au Col, il faut se décider à chausser pour parcourir le plat le long du lac à la force des jambes.
La brume se lève et nous offre des lumières incroyables sur le lac…

Couleurs magnifiques le long du Lac du Mont-Cenis
La suite se fait dans la purée de pois. Difficile de trouver son chemin dans cette ambiance blanc sur blanc. La trace de montée se fait un peu au hasard, on est en train de monter ou de descendre là ? Heureusement le Fort de Ronce nous rassure sur l’itinéraire.

Fort de Ronce dans la brume
Puis c’est la surprise du chef : on sort des nuages et on se retrouve sous un ciel bleu d’enfer, difficile d’y croire quand on se souvient qu’on était sous la pluie deux heures plus tôt !

Au-dessus des nuages !
Alors la montée peut suivre son cours jusqu’au Lac Clair, puis en direction du Glacier du Lamet. Les traceurs se relaient, la pente se raidit, les skis passent sur le dos.

Glacier du Lamet
Et on ressort au soleil pour profiter du panorama magnifique sur l’Italie, ainsi que de la trace de Bart-S…
Ne reste que l’embarras du choix pour la descente… Voie du glacier, couloir de gauche, couloir central, face NW ?
On fait finalement au plus simple, plongeon dans le couloir central juste sous nos spatules.

Descente dans le couloir central
Les premiers virages se font avec prudence, il y a un peu de neige mobilisable. Mais passé le goulet sommital, une laaarge étendue moins pentue s’offre à nous. Sans vouloir faire dans le superlatif : gavage.

Noyade
S’en suit un couloir un peu plus étroit et technique, qui débouche sur les pentes inférieures. Grand ski en perspective…

Télémark dans les pentes inférieures remplies de poudre.
On retrouve toute la clique pour godiller sereinement vers le Col. Le ciel nous offre une brève éclaircie pour regagner la route en y voyant quelque chose. Merci.

Collective.
Enfin, il s’agit de retrouver la voiture en suivant une loooongue route plaaate. Une galère, mais qui ne peut en rien effacer les souvenirs de cette belle journée…
Le débat est ouvert : ski de rando ou freerando ? Vous avez deux heures.
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